Rêve de lac - CM
un film court-métrage de Bijan Zanitch Khah
Synopsis de "Rêve de Lac" :
Plongeons dans un rêve. Un rêve où une nature mystique, nous présente toute sa force, à la fois destructrice et créatrice.
Durée : 14 mn
Format: 35 mm, couleurs
Année de production : 1998
Poésie écrite par une spectatrice suite à la projection du film ...
En 2022
Poutres centenaires, immortelles, immémorables,
Piliers inébranlables,
Enserrant de ses ramifications la demeure de l’humble
Femme intemporelle, biblique,
Mystère de la virginité, de la procréation,
Cadeau inerte livré au hasard,
Elle s’envole vers l’autre dimension,
Elle s’immerge dans la pureté du liquide amniotique
- La source de vie –
Ses délires lui tiennent compagnie -
Elle suit son rêve à elle,
Elle ne voit rien, elle ne sait rien -
Femme mythique, inconsistante, immatérielle,
Enfermée dans sa bulle cosmique
Dans son royaume à elle -
Autour d’elle la vie,
Bruit, Mouvement, curiosité, indifférence -
Puis le silence de la nuit -
La prosternation au pied d’une fontaine
Une auréole de lueurs à ses pieds,
Allumant les pénombres de sa vie,
l’inondant de paix, de sérénité
Dossier de Presse de "Rêve de Lac" ( court métrage )
Leçon de cinéma : ce n’est pas si fréquent dans les établissements scolaires. C’était pourtant le « menu » culturel proposé dernièrement aux lycéens de Mirepoix.
Le prétexte en avait été le tournage d’un court-métrage dans la région au travers d’une vieille légende transposée dans les temps modernes.
Il s’agissait donc de l’histoire d’une jeune femme qui se rend sur la tombe de son défunt mari, puis va se baigner. Elle se retrouve ensuite enceinte de huit mois, une situation pour le moins inhabituel et qui fait jaser dans le village son retour…
En tout cas, cette légende de l’eau féconde, puisée dans les comptes immémoriaux de la terre d’Oc, aura servi de support à une explication en règle des techniques du cinéma en présence du réalisateur pour la plus grande satisfaction d’un jeune public concerné. Le tournage des scènes de ce court-métrage est effectué notamment sous les couverts de Mirepoix et sur les berges du lac de Montbel (pour la scène de la baignade évidemment).
D’ailleurs, l’ensemble du film a pris pour cadre Ariège et pays d’Olmes…
Présentation au printemps
Le court-métrage devrait faire l’objet d’une présentation une fois terminée au cours du printemps prochain.
Gageons que les lycéens mirapiciens ne seront pas indifférents au résultat après avoir été les témoins privilégiés de ce tournage.
À suivre, évidemment, comme on dit pour les feuilletons.
Quelques vocations seront peut-être nées dans l’intervalle.
Vive le 7e art !
L’indépendant – mardi 21 octobre – Kercorb / Pays d’Olmes
La rentrée du ciné-club, c’est pour ce soir. Au menu : trois court-métrages en présence du réalisateur. Entrée gratuite.
Aujourd’hui, le ciné-club de Quillan reprend du service. Au programme de la première soirée de la saison 98 – 99, la diffusion de trois court-métrages de Bijan Zanitch Khah. La projection au cinéma Familia sera publique et gratuite.
Bijan Zanitch Khah a eu un véritable coup de cœur pour la région. C’est par hasard qu’il a découvert les Pyrénées, ses habitants et son ambiance « si particulière ».
Le résultat de cette rencontre est « rêve de lac », un court-métrage de 14 minutes qui conte une légende de pays. Le film a été tourné au lac de Montbel en Ariège et dans les alentours, avec des figurants originaires du coin.
Pour le réalisateur, le tournage a été une occasion unique de rencontres, d’échanges et de nouvelles amitiés. Loin d’en avoir fini avec ce film, Bijan ZanitchKhah est animé par un nouveau projet : un long-métrage dont l’un des thèmes serait la qualité de la vie locale.
Entretien avec le réalisateur.
Pour faire partager son expérience, Bijan Zanitch Khah est entré en contact avec le ciné-club de Quillan. Ensemble, ils ont organisé la soirée projection débat de ce lundi 7 septembre ce sera l’occasion pour les cinéphiles quillanais de s’entretenir avec le réalisateur après la projection de ces trois derniers court-métrages.
« La routine » : fiction de six minutes réalisées en 1996 et avec M. Leminoux, P. Gérald, S. Truchet Dutilly. Le sujet : chacun a sa propre manière de rompre son quotidien. Celle de cet épicier, qui consiste à utiliser le rêve et l’imaginaire, lui permet de résister toute sa vie aux contraintes de son dur métier…
« 3 séquences » : fiction de huit minutes réalisées en 1997 et avec S. Axaire, P. Pillon, I. Sioux, Buntz, P. Naron, Marie. Le sujet : un quartier vit étrangement les mêmes événements. Entre répétition et continuité, ses habitants se révèlent ne pas être ceux que l’on croyait. Ce film a été présenté au festival du film indépendant de Paris et au Palm Springs short film festival en 97.
« Rêve de lac » : fiction de 14 minutes réalisées en 1998 et avec M. Guilleret, M.Mendez-Ufarte. Le sujet : plongeons dans un rêve. Un rêve où une nature mystique nous présente toute sa force, à la fois destructrice et créatrice.
L’indépendant – lundi 7 septembre 1998 – Quillan
Il y a quelques années, par une belle journée d’été, Thomas Turner, le producteur et Bijan Zanitch Khah, le réalisateur, au hasard de leurs pérégrinations « sont tombés amoureux » de Mirepoix, cité médiévale et plus particulièrement de la place et de ses couverts.
Aussitôt, ils eurent envie de tourner dans ce cadre, l’idée a mûri pendant de très longs mois et c’est à l’automne que toute l’équipe débarqua à Mirepoix pour « mettre en boîte » cette mystique et magique histoire collant à merveille avec le cadre fabuleux de cette Bastide médiévale.
C’est l’histoire d’une jeune femme, veuve, qui se retrouve enceinte de huit mois après une baignade dans le lac de Montbel… nous ne vous en dirons pas plus sur ce court-métrage qui dure 35 minutes.
Toute l’équipe fut très bien accueillie par la municipalité, le lycée de Mirepoix où elle logeait pendant le tournage et par la population mirapicienne.
L’actrice principal Marianne Guilleret était entourée de figurants choisis par les Mirapiciens et c’est sous l’œil amusé et intrigué des passants que le tournage du court-métrage débuta.
La place fut fermée à la circulation et les prises de vues se sont succédé mettant à rude épreuve les nerfs et la patience de l’équipe technique et des acteurs car il fallait de la perfection.
Le résultat final devrait plaire au public. Les autres scènes se sont déroulées au lac de Montbel et aux alentours de Mirepoix.
La ville de Mirepoix et ses habitants ont été fiers du choix fait par le réalisateur et le producteur et attendent avec impatience et curiosité la sortie de ce court-métrage.
L’indépendant – lundi 1er décembre 1997 – Kercorb/pays d’Olmes – Mirepoix
Lundi soir, les adhérents du ciné-club de la haute vallée ont répondu présent à l’invitation du réalisateur Bijan Zanitch Khah. Ce dernier était venu à Quillan présenter trois court-métrages et son projet de film. Cette projection marquait la reprise des activités pour l’association.
Une cinquantaine de cinéphiles est donc venue découvrir Bijan ZanitchKhah. Après la séance, les spectateurs ont pu rencontrer l’auteur et le producteur et discuter avec eux : « Les trois court-métrages sont présentés ensemble car ils entrent dans le cadre d’un projet commun. Nous avions décidé dès le départ de faire un premier film dans un espace clos, puis un second en extérieur mais dans un endroit bien délimité et enfin un dernier en pleine nature, dans de grands espaces. »
Ce dernier court-métrage a d’ailleurs été tourné dans la région, en Pyrénées ariégeoises. Les deux hommes ont également parlé de leur projet de réalisation d’un long-métrage qui serait fait dans le coin, mais en gardant le secret sur les détails de l’histoire : « Il s’agirait d’un film dont l’un des thèmes serait la qualité de vie locale. Mais nous ne pouvons pas dévoiler le projet, nous voudrions travailler avec des gens d’ici. Mais il est important de savoir que nous sommes indépendants et que nous avons peu de moyens. »
Autrement dit, si vous avez toujours rêvé de faire du cinéma ou de participer à un tournage, et que vous êtes prêts à le faire gratuitement, la maison de production Rhizome-Inkenn est prête à vous accueillir. Le tournage n’est pas tout de suite mais les personnes intéressées peuvent d’ores et déjà se renseigner auprès du ciné-club ou directement à la maison de production.