Rêve de lac - LM
un film long-métrage
de Bijan Zanitch Khah
Synopsis de "Rêve de Lac" :
Igor, un jeune artiste peintre parisien, s’apprête à quitter son atelier.
Au cours d’une soirée, il trouve la clef menant à ses rêves : Rêve de Lac, dans les montagnes d’Ariège…
Un regard différent, un film indépendant,
une fiction, une peinture de personnages,
un espoir pour la liberté d'image ...
Durée : 1 h 56 mn
Format: 35 mm, couleurs
Année de production : 2001
Dossier de Presse de "Rêve de Lac" ( long métrage )
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« Rêve de lac », un film rare
Au cinéma Olbia
Pas de pub, pas de promo, pas de sortie parisienne, pas de stars au générique, aucune concession à la grosse artillerie du showbiz. Juste une bouffée d’air pur aux vertus apaisantes, un retour aux sources, une parenthèse de liberté à des années-lumière de la violence hollywoodienne et des grosses ficelles commerciales.
Après de longs repérages sac au dos, c’est dans les Pyrénées ariégeoises que le cinéaste Bijan Zanitch Khah a choisi d’emmener ses caméras et son équipe pour son premier long-métrage, « Rêve de lac ». Le film poétique d’un artiste qui recherche le sens de ses rêves et de la vie.
La nature, radieuse et inviolée, y occupe une place toute particulière. Elle confie la pureté de son lac bleu, une cascade vivifiante, les couleurs lumineuses et profondes du pays des Cathares. Des valeurs presque perdues, de limpides évidences, des rencontres et des découvertes jalonnent le parcours du héros, Igor, vers la réalisation de son rêve.
Jeune réalisateur inclassable, écrivain, comédien de théâtre, musicien, parisien né à Téhéran qu’il a quitté à la révolution, Bijan Zanitch Khah garde de son héritage perse la poésie qui a baigné son enfance et le rejet profond de toute violence.
Le tournage a duré trois ans. La première a été donnée à Mirepoix où elle a fait salle comble. Toujours à contre-courant, « Rêve du lac », auto produit à 100 %, « monte » doucement vers Paris qui sera sa dernière étape. Nord après Sud, ville après ville, comme on le fait au théâtre les membres de l’équipe vont à la rencontre du public pour défendre un cinéma de proximité.
Un film à voir, évidemment.
VAR-MATIN Nice-Matin Hyères – Le Lavandou
La Poésie de l'image
« Rêve de lac » a été projeté à la Boîte à Images en présence du réalisateur
Dans la catégorie du cinéma d’art et d’essai, « Rêve de lac » est certainement un des meilleurs films de ces dernières années. Bijan Zanitch Khah, présent lors de la projection à la Boîte à Images a répondu aux questions des nombreux spectateurs venus vendredi soir.
Bijan est un artiste du cinéma qui, dans son œuvre, recherche le sens de ses rêves. Dans toutes les étapes de ce film, il est intervenu : montage son, image etc… Et aujourd’hui avec une toute petite société de production et de distribution, il accompagne son film dans les salles qui veulent bien le présenter. Homme de terrain, il part très souvent sac au dos pour repérer les plus beaux paysages de cette nature qui fait partie intégrante de sa vie. Cette nature lui ouvre les rêves, faisant marcher son imagination et ses réflexions qu’il couche sur le papier pour monter son scénario. Ensuite, les façonnent en images poétiques derrière la caméra. Comme il le dit lui-même « la recherche spirituelle de soi est au bout du chemin » (au fond du lac).
J.B. L. – 17 avril 2002
« Rêve de lac » avec son réalisateur
« Rêve de lac » est le film poétique d’un artiste qui recherche le sens de ses rêves et de sa vie. Un retour aux sources ajoute une note philosophique à cette interprétation. Bien sûr la nature est au bout de ce pèlerinage que Bijan Zanitch-Khah semble avoir fait lui-même au cours d’une halte inattendue dans notre région. La recherche spirituelle du soi est au bout du chemin (ou au fond du lac !).
C’est pourtant une vie faite de peu de délices matérialistes que l’auteur nous invite à croquer. La nature à l’état sauvage que notre auteur a découvert est la nôtre, toute proche de nous, elle nous confie la pureté de son lac bleu, la fraîcheur vivifiante de sa cascade et les couleurs lumineuses, profondes et sans cesse changeantes des paysages que nous côtoyons : les Pyrénées ariégeoises de Mirepoix, Chalabre ou Montbel.
S’il regarde toujours ses films dans la cabine de projection, Bijan apprécie la discussion avec la salle, la séance terminée. Il est bien loin de la démarche des films à haut budget publicitaire. Lorsqu’il écrit ses scénarios, notre réalisateur recherche des horizons nouveaux, sac au dos avec tante ou en location chez l’habitant.
Ce tourisme vert le rapproche des valeurs souvent perdues de nos jours. Cependant, la vie de Bijan Zanitch-Khah n’est pas faite d’errances et s’il aime les voyages, il a pourtant un pied à terre à Paris. Lorsqu’il monte lui-même ses films il travaille seul, au cœur de la vie trépidante qu’il affectionne.
Un second film est en cours, les lieux de tournage ne nous ont pas été dévoilés.
Acteur de théâtre et écrivain (poèmes, pièces de théâtre pour enfants notamment), notre auteur aborde la vie avec le cinéma sous un autre angle. En effet, les techniques qu’ils maîtrisent fort bien lui permettent de garder ses idées intactes. Pour lui, pas de siège lors du tournage, il est proche des acteurs faisant lui-même les prises de vue et lançant les actions.
Le choix de la projection du film en salle proche du lieu de tournage est très important pour l’auteur, c’est une façon de rendre un hommage sincère et touchant à la région et à ses habitants.
Le système de téléfilms ou de reportages ne m’intéressent pas, cependant nous ne manquerons pas les projections à venir en salle, même si les court-métrages avaient jusqu’alors constitué l’essentiel de ses ouvrages cinématographiques en circuit ciné-club le plus souvent.
l’ Indépendant – Haute Vallée – Couiza
"Rêve de Lac" : Un film pour accueillir le printemps
Bijan Zanitch Khah est un réalisateur heureux, son long métrage « Rêve de lac » sort sur les écrans avec l’arrivée du printemps. Cela n’est certainement pas un hasard, Bijan cultive pour les beautés pyrénéennes en particulier et la nature dans son ensemble, une sorte de fascination communicative. En mettant en valeur quelques quartiers de Paris et surtout des paysages de l’Aude et de l’Ariège, Bijan a voulu tirer le meilleur parti de ce pouvoir sans frontières que détiennent les images.
Pour fêter la nature et s’en rapprocher toujours plus, Bijan a mis tout son art et toute son expérience afin de garder une lumière naturelle : « Il est difficile de filmer dans les Pyrénées à cause de la lumière qui change sans cesse, plus de deux ans de travail, des jours et des nuits d’angoisse et de joies, mais ce film ne sera que lorsqu’il aura rencontré le public ». Et ce grand rendez-vous est imminent, programmé pour le mercredi 21 mars à Mirepoix. Une sortie nationale à l’occasion de laquelle Bijan Zanitch Khah sera présent aux côtés de l’équipe de tournage et des acteurs non professionnels qui composent le casting.
Ainsi les jeunes Michel Dufour, Arnaud Garros mais aussi Joëlle et Pierre Croison et leurs fils Aloïs et Zachary, Pierre Terpan, Sophie Jacques de Dixmude, tous bien connus des Chalabrois, auront fait leurs premiers pas de comédien devant la caméra de Bijan Zanitch Khah qui précise : « C’était une sorte de pari de réaliser ce film avec un budget réduit et une équipe jeune et peu expérimentée ».
Au final, un film sauvage et plein d’énergie dans lequel la prestation des enfants insuffle une tonifiante fraîcheur. « Ma vie est un voyage, « Rêve de lac » aussi ». Un besoin de liberté que Bijan Zanitch Khah exprime très fort dans un film qui sera sur l’écran de l’Espace André-Malraux à Mirepoix, à partir de 21 h mercredi 21 mars, premier jour du printemps.
l’Indépendant, lundi 19 mars 2001
« Rêve de lac »
A voir
« Rêve de lac »
C’est le titre du film qui passera à l’espace culturel André Malraux, le mercredi 21 mars, à 21 heures, premier jour du printemps. « Tout à fait symbolique ! Et j’espère que ce sera une belle fête pour le printemps… » explique Bijan Zanitch-Khah, le réalisateur et scénariste, qui sera présent ce premier soir de sortie nationale du film et répondra aux questions des spectateurs.
Christophe Stéfani, producteur et acteur principal, raconte le thème du film : « Igor, un jeune artiste parisien, déambule dans les ruelles de Montmartre. Au cours d’une soirée, il trouve la clé de ses rêves : Rêve du lac dans les montagnes d’Ariège… »
Le film a été tourné essentiellement en Ariège (Mirepoix, Montbel, Bélesta, Auzat, Vicdessos et surtout dans la nature), mais aussi un peu dans l’Aude (Chalabre, les gorges de Galamus) et à Paris. Bijan est arrivé un jour par hasard à Mirepoix. Il a trouvé l’endroit magnifique et a décidé d’y faire un film : « ce qui me fascine dans cette région, dans les Pyrénées, c’est la lumière particulière. J’aime tourner dans la nature et filmer la lumière naturelle. »
Des acteurs de la région
L’équipe du film a été choisie à Paris, jeune et dynamique. Quelques acteurs également sur place : Sophie Jacques de Dixmude, à Montbel ; Roger Avalos, à Carcassonne, et de nombreux figurants, bien sûr. « J’ai beaucoup de plaisir à travailler avec les acteurs de la région », raconte le réalisateur. La maison de production et distribution est indépendante et maîtrise toutes les étapes du film de «A » à « Z », ce qui n’est pas conventionnel. « Nous préparons déjà un nouveau film dans la région : faire des repérages, chercher les paysages qui donnent de l’énergie. Après, on trouvera les moyens, la démarche est totalement différente ! »
La musique du film est l’œuvre d’un ami iranien de Bijan vivant actuellement aux États-Unis, Homayoun Khosravi, compositeur et musicien de talent, et avec qui bien entretient une relation de totale confiance pour s’adapter au film. Violoncelle et piano pour charmer les spectateurs !
Un film à aller voir, un petit morceau de l’Ariège sur grand écran. Le mercredi 21 mars à 21 heures (présence du réalisateur) ; le vendredi 23, à 21 heures, le samedi 24, à 16 heures (présence de l’acteur principal) et le dimanche 25, à 21 heures.
Mirepoix
Histoire d’un film tourné en Ariège
« RÊVE DE LAC »
Histoire d’un film tourné en Ariège
En été 1999, plusieurs villages Ariège et d’Haude ont été le théâtre du tournage d’un film intitulé « Rêve de lac ». La sortie en salle de cinéma est prévue dans trois ou quatre mois. En attendant ce moment, Bijan ZanitchKhah, le réalisateur et scénariste, et Christoph Stéfani, le producteur et acteur principal, nous livrent quelques éléments de l’histoire de ce film.
Elle a commencé il y a plusieurs années, lorsque Bijan, habitant à Paris, voulait aller en Espagne. Un peu fatigué, il s’arrêta Mirepoix pour prendre un café. Trouvant l’endroit magnifique, il est resté deux mois et demi dans la région… ! De retour à Paris, il décide de faire un court-métrage, qu’il tourne sur le lac de Montbel, Mirepoix et le pays d’Olmes. En 1997, le court-métrage projeté à Mirepoix et à Quillan, suivi d’un débat.
Une expérience passionnante
Puis Bijan décide de faire un long-métrage. Toujours dans le style qu’il affectionne, c’est-à-dire artistique grand public. « Je n’aime pas beaucoup ces catégories. Je fais un film pour tout le monde, en créant une situation derrière la caméra pour que le public soit satisfait ! » explique-t-il. Il est aussi metteur en scène et écrivain de pièces de théâtre où la mentalité plus « dans la vie ».
Christophe ajoute : « C’est justement pour cette mentalité que j’ai suivi Bijan, dans son atelier à Paris ! Après être sorti de l’école, je voulais faire du théâtre, mais pas n’importe lequel. Pendant quatre à cinq ans, j’ai appris toute mon expérience professionnelle avec Bijan, théâtre et cinéma. Un jour, Bijan arrive avec un scénario pour lequel il me proposait de jouer le rôle principal. J’ai bien aimé, c’était justement « Rêve de lac » j’ai donné mon accord ».
Il faudra deux ans pour apprendre le rôle, le travailler, le « composer » en rentrant dans le personnage et dans l’idée du réalisateur, jouer avec les autres acteurs, se mettre dans les conditions. Simultanément, il fallait chercher des solutions pour la production du film. Finalement Christophe décide de le produire lui-même, c’est-à-dire trouver les contacts et les financements. Une expérience passionnante pour un jeune cinéaste.
Quelques acteurs de la région
Le thème du film, c’est un peintre vivant à Paris, qui décide de partir en voyage dans les Pyrénées, en auto-stop. L’étape suivant l’apprentissage du rôle a donc été de venir en Ariège faire du repérage, c’est-à-dire chercher des beaux paysages. Côté technique, Bijan explique qu’il est très difficile de filmer dans les Pyrénées à cause de la lumière qui change sans cesse : « Il faut bien calculer avec la lumière. Le plus facile serait de tourner en studio, mais je préfère tourner dans la nature. » C’est là qu’il met toute son énergie et son expérience pour créer et garder une lumière naturelle.
Le tournage a duré cinq semaines, pendant lesquelles il a fallu travailler très vite à cause du coût exorbitant du matériel. L’équipe avait été choisie jeune et inexpérimentée, à Paris. Les acteurs du film ont été choisis sur un système de participation, à Paris et dans les Pyrénées. Le réalisateur a eu beaucoup de plaisir à travailler avec les acteurs de la région. Certains seconds rôles importants ont été recrutés sur place : Roger Avalos, à Carcassonne et Sophie Jacques de Dixmude, à Montbel, les figurants aussi bien sûrs. Ainsi Pierre et Joëlle Croison, qui tiennent une table d’hôte à Montbel, ce sont vus offrir le rôle inversé de convives à leur propre table !
« Ça semblait facile, mais en fait, c’était très gênant de se trouver face à la caméra et à l’équipe ! » raconte Joëlle.
Bijan a une vision globale car il connaît très bien chaque fonction, il peut être rapide et efficace : « c’était une sorte de Paris de réaliser ce film avec un budget réduit et une équipe jeune, réduite et peu expérimentée, même si ce sont tout de même des professionnels. » Le casting pour trouver l’équipe technique est un moment important : avoir une bonne relation et bien expliquer les goûts du réalisateur et du film. La maison de production a beaucoup apprécié de travailler avec la scripte, clair, qui gère tous les détails de tournage et dont la fonction est primordiale, et avec l’ingénieur du son. Christophe garde un très bon souvenir du tournage : « Je me suis lâché, comme acteurs, pendant cinq semaines je ne pensais à rien d’autre qu’à mon rôle ». De sa fonction de producteur également : « la communauté de communes de Mirepoix nous a aidé sur un plan logistique : hébergement de l’équipe, aide pour les autorisations à fermer les routes par exemple, etc. »
Un travail de longue haleine
Le tournage terminé, il reste encore une foule d’opérations pour mener le film à son terme. D’abord le montage, qui dure trois mois et se fait avec une assistante monteuse, celle qui était scripte lors du tournage. Un montage classique, sur table, « je le sens mieux, mais c’est plus long que par ordinateur » explique Bijan.
Ensuite le travail sur le son (pré-mixage), qui dure sept mois : refaire des prises de son, bruitages, post-synchronisation… et la musique avec le compositeur, car l’ambiance musicale doit coller parfaitement avec le film.
Le travail se poursuit avec le mixage, pour équilibrer les sons, les voix, la musique !
« Tout ce travail sur le son se fait en auditorium dont la location est extrêmement coûteuse. C’est ici que le temps coûte le plus cher, c’est le meilleur moment pour arrêter de fumer ! » Raconte Bijan, en riant. Viennent encore le report optique, au labo, le montage de négatif, l’étalonnage. Puis la copie zéro où l’on rectifie encore le son ou l’image, et enfin la première copie, utilisable pour la distribution en salles.
Les étapes suivantes sont plus administratives et commerciales : obtention du numéro de visa pour le film, publicité… « Il existe encore une petite place pour ce genre de film… » constate Bijan.
Un bel espoir pour l’équipe…
Prochainement à voir dans les salles d’Ariège…
Mirepoix – le journal de l’Ariège. Du 15/09 aux 21/09/2000. N° 393
L'indépendance est dans sa nature
Cinéma – Bijan Zanitch-Khah a tourné son « Rêve de lac » dans l’Aude
Autoproduit à 100 %, snobé par le centre national de la cinématographie (CNC), diffusé avec parcimonie à partir du 21 mars (1), « Rêve de lac » est un film rare, libre et sans concession. Ne comptez pas sur Bijan Zanitch-Khah pour livrer le scénario de ce long-métrage tourné en partie dans la haute vallée, là-bas loin, du côté de Chalabre… et dans les gorges de Galamus aussi. En pleine nature.
Le film de Bijan Zanitch-Khah est inclassable parce que Bijan Zanitch-Khah lui-même est inclassable. « Je suis un cinéaste anti-commercial », dit-il. Pas de pub, pas de promotion, pas de sortie parisienne, pas de stars au générique. « Nous avons un autre regard sur le cinéma. Plus difficile, plus risqué. Plus proche du public mais films sont une offre artistique, pas une offre commerciale ». Sans doute Bijan refuse-t-il la dictature de l’industrie du cinéma comme il a refusé celle de son pays d’origine, l’Iran. Hygiène est libre. Indépendant il est né comme ça. Il tient ça de sa mère, aussi. Une actrice de théâtre qui lui a donné le goût de la poésie.
Pensée positive
Son « Rêve de lac » est un voyage en Liberté dans laquelle il projette d’immerger le public comme il a immergé toute l’équipe de tournages dans la nature.
Un tournage compliqué, parce que Bijan ne transige pas sur ses principes. Par exemple, aucun plan, aucune scène en studio. Tout en « décor » naturel. En lumière naturelle. Il dit « vivre avec le paysage » et à ce titre ne peut donc le trahir. Son film est sans autre « message » que celui de vivre en harmonie avec la nature.
Le réalisateur iranien ne conçoit pas l’art pour l’art. « L’art est un outil pour éveiller. Éveiller à la beauté en général, et à celle des Pyrénées en particulier. Il n’a qu’une intention, Bijan : « amener d’une façon très douce le public dans la nature. L’amener à la contemplation. Ma démarche est positive à 100 %. Je veux contrebalancer les effets d’une société violente. Offrir aux gens d’autres solutions que la peur. » Le rêve contre la peur… un pari assez tentant.
J. – L.D.C. /
La dépêche du Midi 17/03/2001 – ville – Carcassonne
"Rêve de Lac" en sortie nationale à Mirepoix
Le premier long-métrage du réalisateur et scénariste Bijan Zanitch-Khah et du producteur et acteur principal du film Christophe Stéfani sera projeté pour sa première sortie à l’espace culturel André Malraux, le mercredi 21 mars à 21 heures en présence du réalisateur Bijan.
La naissance de « Rêve de Lac »
Ce film est né d’un « grand coup de cœur » de Bijan pour Mirepoix et le pays d’Olmes lorsque, il y a quelques années, par un pur hasard, ce parisien se rendant en Espagne s’arrête sur la place à Mirepoix et… n’en repart que deux mois après avec plein de projets dans la tête
Ce fut d’abord un court-métrage projeté en 1997 à Mirepoix, puis à Quillan et par la suite, la grande aventure a débuté avec la préparation premier long-métrage dans lequel il a entraîné le producteur et acteur Christoph Stéfani.
Écriture du scénario, choix des équipes techniques et artistiques, tout cela a duré de longs mois. Ensuite, le tournage a débuté en juin 1999 et a duré cinq semaines
le travail n’est pas encore terminé, débute alors le montage pendant trois mois, puis, le pré-mixage qui dure environ sept mois avec un peaufinage du son, des bruitages, de la post-synchronisation, de la musique, un travail long et minutieux.
Les paysages et les acteurs :
le début du film est tourné à Paris, ensuite l’autre partie se passe dans les Pyrénées, en Ariège et les spectateurs pourront admirer de magnifiques paysages de Mirepoix, le pays d’Olmes, le lac de Montbel, le château de Montségur, les gorges de Galamus, Chalabre, Bélesta… la lumière naturelle, bien sûr, a été choisie avec minutie pour chaque séquence du film, les caprices de la météo ont quelquefois perturbé le tournage mais « peu importe, disait Bijan, on recommençait, la nature est tellement belle en Ariège, on respire, tout est beau et les gens sont tellement sympas ».
Les acteurs de « Rêve de Lac »
Certains ont été choisis sur Paris et d’autres, seconds rôles importants, recrutés sur place : Roger Avalos à Carcassonne, Sophie Jacques de Dixmude à Montbel, vous pourrez également voir des figurants du « cru » comme, entre autres, Pierre et Joël Croison qui tiennent une table d’hôte à Montbel.
Sortie nationale le jour du printemps à Mirepoix :
Rien n’a été laissé au hasard, Bijan et Christophe voulaient que tout soit parfait autant pendant le tournage que lors du montage, le fruit de leur travail, de leur passion, leur film, leur premier long-métrage « Rêve de lac » qui est « une histoire, intemporelle, d’un amour né dans une femme et qui se réalise pleinement par la nature… » naîtra le 21 mars, jour du printemps et à Mirepoix ! N’est-ce pas un signe de bon augure de dame nature ?…
Ne ratez surtout pas la sortie de ce film, il vous enchantera certainement, il est donc programmé le mercredi 21 mars à 21 heures en présence du réalisateur et scénariste Bijan, le vendredi 23 mars à 21 heures, samedi 24 mars à 16 heures, en présence du producteur et acteur principal Christophe Stéfani, et dimanche 25 mars à 21 heures.
Isabelle Raynier
Boîte à images et à Rêve
Le réalisateur présent vendredi
La Boîte à Images (Ciné 83) diffuse, pour le plaisir des habitants de la région brignolaise, tous les films qui ont les honneurs des médias et attire les grandes foules.
Les responsables de Ciné 83 nourrissent aussi une autre démarche consistant à présenter des films beaucoup moins médiatiques, mais présentant souvent des qualités et de jeune réalisateur bourrés de talent.
C’est le cas du film « Rêve de lac » qui sera projeté du 10 au 16 avril à la Boîte à Images.
« Rêve de lac » raconte l’histoire de l’Igor, jeune artiste peintre parisien, s’apprêtant à quitter son atelier. L’action se déroule dans les montagnes d’Ariège. Ce long-métrage a été réalisé par Bijan Zanitch Khah, qui sera présent lors de la séance du 12 avril à 20h30.
Un bon moment en perspective pour parler d’un film poétique avec un artiste qui cherche le sens de ses rêves. Un retour aux sources ajoutant une note philosophique à cette interprétation.
J. –B. L.
VAR-MATIN
Brignoles – Le Luc
"Rêve de Lac" a affiché complet !
Mercredi 21 mars a eu lieu la sortie nationale du film de Bijan Zanitch Khah « Rêve de lac » à l’espace culturel André Malraux à Mirepoix : la salle affichait complet !
Ce film tourné en juin 1999 était très attendu par le public et plus particulièrement par les personnes qui se sont investies dans le tournage : des ariégeois, des audois, tous étaient curieux de se voir, de connaître enfin l’histoire complète du film.
Les spectateurs ont tout de suite plongé dans un univers d’artistes, de poètes, de rêve dans l’histoire d’Igor, jeune artiste peintre, personnage hanté par un rêve, merveilleusement bien interprété par l’acteur principal, Christophe Stefani.
Tout au long de son périple qui débute à Paris au milieu de ce merveilleux quartier qu’est Montmartre, les spectateurs ont pu admirer de splendides paysages. D’abord ce quartier parisien, avec le Sacré-Cœur, célèbre vigne de Montmartre et toutes les ruelles, ensuite ce fut le voyage vers les Pyrénées et le séjour dans l’Ariège.
La qualité des images, les lumières, les paysages font de ce film un véritable hommage à notre région. On pourrait croire que ce film a été fait par un ariégeois, un montagnard de pure souche, dans la nature dans toute sa splendeur est mise en valeur : ce film a été conçu et réalisé par un parisien : Bijan Zanitch-Khah.
Bijan, en véritable artiste, a voulu la perfection pour ce film. Il a voulu vraiment coller avec la nature, sans aucun doute, il y est arrivé.
Impression recueillie à la fin de la projection :
« Lorsque la projection s’est arrêtée, j’ai été incapable de poser des questions à l’artiste ou au réalisateur et scénariste tant j’étais imprégné par cette atmosphère de plénitude que seule la nature est capable de procurer et en plus l’histoire est belle entourée de mystères, de rêve… »
Si l’on rajoute à ce film la participation très pittoresque « des gens du coin » avec leur accent et leurs réparties en patois, le professionnalisme du caméraman et de l’acteur Christophe Stéfan avec sa voix envoûtante et hyper calme, on ne peut que se laisser emporter dans leur rêve. Un film à consommer sans modération !
Il est encore programmé le samedi 31 mars à 16 h et le lundi 2 avril à 21 h.
Bijan a confié qu’il restait actuellement dans la région… il est à nouveau « en repérage » …Il a une nouvelle idée de film en tête… nous en saurons plus dans plusieurs mois.
Isabelle Raynier
Avis des spectateurs à propos du film...
En 2022
Rêve de lac
C’est d’abord un titre. Magnifique. Et une affiche : première approche du film avant toutes images. Cela compte beaucoup avant de se trouver plongé dans le noir, avant le faisceau lumineux qui vient raconter l’histoire.L’affiche, par son visuel et son titre, rend la spectatrice que je suis, impatiente de la rencontre.
J’y projette déjà mon désir de cinéma.
Rêve de lac : poésie, onirisme, contemplation, nature. Mon imaginaire se déploie.
Et me voilà partie dans les Pyrénées moi qui rêvais d’y aller.
Et me voilà dans les images d’un autre, de Bijan, images si proches du rêve que je me faisais de la nature là-bas.
J’ai vu Rêve de Lac une seule fois il y a plus de vingt ans et le film reste engrammé en moi par des images fugitives, des impressions de paix, de communion avec la nature, d’eau, de couple aussi. J’ai l’impression qu’il y a une séquence dans un appartement, une fête entre amis.
J’ai le souvenir d’un bivouac au bord d’un lac aussi.
Plus que l’histoire racontée (y’en a-t-il une d’ailleurs ? ), c’est le continuum dans lequel le film nous embarque qui continue d’agir, autant d’années après. Rêve de Lac, c’est vraiment l’idée d’une rencontre. De l’avant et de l’après cette rencontre. Une rencontre forte qui nous a changé immanquablement. Ce film sème une graine de poésie qui s’épanouit en nous toute la vie.
Rêve de lac
C’est d’abord un titre. Magnifique. Et une affiche : première approche du film avant toutes images. Cela compte beaucoup avant de se trouver plongé dans le noir, avant le faisceau lumineux qui vient raconter l’histoire.L’affiche, par son visuel et son titre, rend la spectatrice que je suis, impatiente de la rencontre.
J’y projette déjà mon désir de cinéma.
Rêve de lac : poésie, onirisme, contemplation, nature. Mon imaginaire se déploie.
Et me voilà partie dans les Pyrénées moi qui rêvais d’y aller.
Et me voilà dans les images d’un autre, de Bijan, images si proches du rêve que je me faisais de la nature là-bas.
J’ai vu Rêve de Lac une seule fois il y a plus de vingt ans et le film reste engrammé en moi par des images fugitives, des impressions de paix, de communion avec la nature, d’eau, de couple aussi. J’ai l’impression qu’il y a une séquence dans un appartement, une fête entre amis.
J’ai le souvenir d’un bivouac au bord d’un lac aussi.
Plus que l’histoire racontée (y’en a-t-il une d’ailleurs ? ), c’est le continuum dans lequel le film nous embarque qui continue d’agir, autant d’années après. Rêve de Lac, c’est vraiment l’idée d’une rencontre. De l’avant et de l’après cette rencontre. Une rencontre forte qui nous a changé immanquablement. Ce film sème une graine de poésie qui s’épanouit en nous toute la vie.
En 2001
Reportage sur Brignoles : avis et impressions des spectateurs recueillis suite à la projection de Rêve de Lac – Réalisé par Christophe Lavogez
Interview de Marion Perez, Gérante de la Biocoop de Brignoles, à propos de Rêve de Lac – Réalisé Par Christophe Lavogez
Une composition originale pour la musique du film
Bande Originale du film Rêve de lac – Extrait
La musique du film a été composée par le compositeur et violoncelliste iranien Homayoun Khosravi. Formé au concervatoire de Téhéran, c’est là qu’il fit connaissance avec Bijan.
C’est après avoir visionné le film encore en cours de montage sur Paris que Homayoun a créé les différentes musiques qui participent à la poésie du film.