Gouzou & Gandi, film d’animation pour les jeunes enfants, a été projeté dans plusieurs festivals.
Gouzou et Gandi
une fiction amusante qui sensibilise au respect de l’autre et de l’environnement
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Gouzou & Gandi, film dessin-animé, utilise les techniques de l’image de synthèse avec un rendu proche du dessin.
Réalisé par Mlle Claire BELLON-SERRE, ce court-métrage pour enfants de 14 mn 35 aborde des thématiques qui parlent aux enfants :
Cohabitation entre grand et petit, fort et faible, … Comment réagir quand l’autre vous envahit ?
Gouzou & Gandi, film dessin-animé, utilise les techniques de l’image de synthèse avec un rendu proche du dessin.
Réalisé par Mlle Claire BELLON-SERRE, ce court-métrage pour enfants de 14 mn 35 aborde des thématiques qui parlent aux enfants :
Cohabitation entre grand et petit, fort et faible, … Comment réagir quand l’autre vous envahit ?
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L’univers coloré et vivant de ce film d’animation aborde de façon ludique et drôle les notions de non-violence et de respect de l’environnement.
Gouzou & Gandi a reçu le prix Chinh Silver (médaille d’argent) dans la catégorie Pre-school ( enfants de moins de 7 ans ) du Festival International de films pour enfants Chinh India Kids Film Festival qui s’est déroulé au mois d’août 2008 à New Delhi (Inde).
Seul film français sélectionné dans ce festival, parmi les 28 pays des 100 films retenus,
Gouzou & Gandi y a été visionné par plus de 10000 enfants de 2 à 6 ans qui l’ont plébiscité.
COUP DE PROJECTEUR : Claire Bellon-Serre, réalisatrice
Quand l’image s’anime, les enfants s’éveillent
Projet de création d’un film dessin-animé : «Terra 2: Gouzou & Gandi»
« Gouzou et Gandi », mascottes de l’environnement
Il est plutôt rare de voir projeter, au théâtre de la Porte d’Italie, des films d’animation, comme ce sera le cas ce mardi 16 mai à partir de 18h30. Aussi, l’occasion est trop belle de présenter le travail de jeunes Toulonnais. Une jeune réalisatrice tout d’abord, Claire Bellon-Serre, et une trentaine d’enfants des quartiers. La première présente un film d’animation sur le thème de l’environnement. « Gouzou et Gandi » raconte l’histoire d’un lion féroce et d’une gentille lapine qui aimeraient vivre tranquillement dans la nature. Ce film qui dure environ 15 minutes, utilise les techniques de l’image de synthèse pour sensibiliser le jeune public à la préservation de l’environnement et à la tolérance.
Un dessin animé fait par les enfants
Le deuxième film de la séance « De Toutes les Couleurs » est le résultat d’un travail d’atelier avec les enfants. Claire Bellon-Serre. et les animateurs de l’association TeloFilms, ont guidé les jeunes artistes grâce à une technique d’animation traditionnelle, sur le thème de la tolérance et du respect de l’autre. De longs mois de travail pour un résultat plutôt réussi. Enfants et famille ont donc rendez-vous mardi 16 mai à partir de 18h30 au théâtre de la Porte d’Italie pour mesurer toute la portée du talent des jeunes artistes.
Var Matin – 15/06/2003
COUP DE PROJECTEUR : Claire Bellon-Serre, réalisatrice
Formée aux techniques du cinéma durant trois ans à l’ESRA, Claire Bellon-Serre était pressée de revenir dans sa ville d’origine Toulon. Avec un solide bagage de scripte et monteuse dans de nombreux projets.
Comment est né le projet de « Gouzou et Gandi » ?
J’avais envie de porter un message sur la non-violence et l’environnement, et j’ai pensé que le dessin animé était le meilleur moyen de toucher tous les publics. J’ai donc écrit le scénario et ensuite recherché des financements et des partenaires.
Comment sont nés les ateliers ?
Le dessin animé a été le point de départ de l’association Telo Films. Ensuite nous avions envie de transmettre un savoir-faire et un message notamment à l’adresse d’enfants en manque d’art et de culture. Par l’art, en effet, je suis persuadée que l’on peut changer les choses.
Comment se sont ils déroulés ?
En partenariat avec l’association « femmes d’aujourd’hui » et une trentaine d’enfants depuis l’automne dernier. Grâce à cette action concrète les enfants ont pu créer les dessins et réaliser un film « de toutes les couleurs » qui sera présenté à tous le mardi 16 mai, à partir de 18 h 30 au théâtre de la Porte d’Italie, en même temps que « Gouzou et Gandi » le dessin animé.
PROPOS RECUEILLIS PAR G K-D. / Var MATIN – jeudi 11 mai 2006 – page 11
Quand l’image s’anime, les enfants s’éveillent
Quel est l’objectif de l’association Telo Films ?
« Faire passer des valeurs citoyennes qui me sont chères et rapprocher l’art des gens par une culture vivante et indépendante. A travers la création de dessins animés, j’aimerais sensibiliser les enfants à la non violence, à la protection de l’environnement, au respect de l’autre. L’avenir du pays passe par eux. Je suis sensible à tout ce qui touche à l’art et à l’humain en général ».
Vous avez une formation et une expérience pluridisciplinaire sur les différents métiers du cinéma. Qu’est ce qui vous a amené à choisir le monde des dessins animés ?
« J’aime dessiner. Je me suis spécialisée en image de synthèse lors de ma 3e année d’études. Cette technique permet plus d’indépendance qu’un film classique par rapport aux moyens nécessaires à l’ élaboration d’un film, même s’il faut des ordinateurs assez puissants et des logiciels. je peux construire le projet de A à z.
Mes compétences techniques me permettent une grande polyvalence sans dépendre d ’une structure où chacun a normalement une spécialité et une tâche bien définie. C’est un secteur flexible qui intègre la vidéo et l’image et accepte tout type d’adaptation. La connaissance du cinéma en chair et en os facilite la création de dessins animés.
En tant que réalisatrice, j’ai une vision d’ensemble. Je connais le montage, la synchronisation, le script, les raccords. La mémoire est importante et l’art du détail visuel aussi. Enfin, je veux m’adresser aux enfants en priorité et par le dessin animé, c’est plus facile ».
Lorsqu’on regarde un dessin animé, on ne se rend pas compte du travail qu’il y a derrière. Comment ça marche ?
« C’est le mariage de tous les éléments suivants : écriture, dessin des personnages et des décors, découpage, déterminer chaque plan du film, modélisation en 3D, texturage cartoon ou réaliste), animation, lumières, rendus, montage, son.
D’abord, j’écris le scénario.
En traditionnel, comme en image de synthèse, chaque image est dessinée sur des celluloïds, calques, puis découpée. Je dois représenter toutes tes scènes dans toutes les situations du scénario. A raison de 25 images par seconde, on arrive à des quantités de planches impressionnantes !
En image de synthèse, je passe aussi par des dessins créés sur papier qui sont scannés dans l’ordinateur mais qui ne servent que de références. Je les retranscris à l’écran grâce au logiciel 3D Studio Max en travaillant les points clés de l’image en trois dimensions. L’image plate prend alors relief. C’est du travail de modelage, la photo devient sculpture.
Une fois l’enveloppe créée, je donne un squelette aux personnages pour les mettre en mouvement. En image de synthèse, les images d’interpolation qui donnent le lissé du mouvement sont automatiques.
Je recrée l’ambiance plateau traditionnelle, je place les caméras pour les différents angles de vue, les textures qui imitent le réel, les lumières.
Il faut ensuite créer l’ animation faciale et labiale et synchroniser le son sur l’image. La forme des lèvres d’un personnage est différente s’il dit A ou E. Enfin, le logiciel calcule le rendu.
Mon premier film en image de synthèse, La dernière source, dure 3 minutes 15 secondes et représente 10 mois de travail ). Bien sûr, dans le cadre d’une grosse production, toutes ces étapes sont partagées, il y a beaucoup de gens qualifiés et de moyens qui accélèrent le processus. Regardez le générique des dessins animés, il y a plein de monde ! En travaillant toute seule, la fabrication prend un peu plus de temps.
Pourquoi avez-vous choisi Toulon ?
« Je suis originaire du Var et tout naturellement, ce lieu s’imposait pour la création de ce projet. Le milieu du dessin animé est implanté et reconnu en Poitou-Charente, pourquoi pas dans cette région où rien n’ est encore fait dans ce domaine ? Ce travail ne nécessite pas de vivre à Paris. Par Internet, on s’échange facilement des fichiers. L’infographie est un métier jeune qui a de l’avenir dans le cinéma. Il y a beaucoup de capacités en France et il ne faut pas attendre de voir tous les professionnels partir aux Etats-Unis…
Le nom de l’association Telo Films est un clin d’œil aux origines de Toulon, Telo Martius, et à la déesse des sources jaillissantes, jolie image pour un projet de dessins animés. Pouvez-vous nous parler des projets de Telo Films, à plus ou moins long terme, et du caractère social et pédagogique qui vous tient à cœur ?
« Il y a quatre idées essentielles, et ce n ’est pas ça qui manque ! D’abord, en 2003, je vais fabriquer un film d’animation de huit minutes en image de synthèse, « Terra 2 : Gouzou et Gandi ». Son message : sensibiliser les enfants à la non violence, au respect de l’autre et de l’environnement. Le synopsis doit rester dans l’ombre jusqu’à la projection du film pour en préserver la magie.
Parallèlement, en partenariat avec des associations locales, j’interviendrai dans leurs locaux pour former des ateliers de création de dessins animés avec des enfants de 8 à 12 ans, à population mixte. Ils participeront à la création du générique du film qui sera la reconnaissance de leur travail collectif. Pour les éduquer à l’image, ils doivent comprendre son fonctionnement. Pour comprendre, ils doivent faire.
Ensuite, ce premier film, pilote d’une série, sera projeté dans les écoles, les communes, et donnera lieu à un débat avec le public d’enfant, élargi aux adultes. Le film trouvera sa finalité au moment des projections : de l’image au dialogue et à la réflexion.
Je filmerai aussi les ateliers et les débats.
Enfin, en 2004 ou dans un futur proche, je prévois de former une équipe à l’ image de synthèse, créer de nouveaux épisodes et diffuser les films dans la région, solliciter FR3. J’ai un projet construit, dans un temps donné avec un objectif précis.
L’association est la structure porteuse du projet, l’ outil de sensibilisation, et selon l’ampleur qu’elle prendra, j’espère qu’elle pourra devenir autonome et même créer des emplois.
Beaucoup d’ambition et beaucoup d’énergie en perspective. Mais avez-vous les moyens nécessaires ?
« La première année, je n’ai pas besoin de locaux, et je dispose de mon équipement pour faire le film. Par contre, j’ai besoin de moyens sous forme de prêts de matériels : ordinateurs, prise de son, caméras vidéo… Je rencontre en ce moment des organismes pour demander des aides privées ou des subventions, en leur expliquant le but artistique et social de Telo Films. Concernée par le thème de l’environnement du premier dessin animé, une société nous a déjà donné 1500 euros avant même que les statuts de l’association n’existent. La confiance réciproque est absolument nécessaire car nous ne pouvons pas montrer à l’avance le film… C’est l’aide financière qui nous permettra de le créer. Au delà des moyens nécessaires au bon fonctionnement du projet, j’espère transmettre aux enfants ce message : l’ art est un instrument de paix.
Recueilli par Catherine Brachet – La Marseillaise /2003
Projet de création d’un film dessin-animé : «Terra 2: Gouzou & Gandi»
Jeune professionnelle du cinéma, porteuse de valeurs citoyennes, elle se lance dans la réalisation d’un dessin-animé en images de synthèse, pour sensibiliser les jeunes à la non-violence, à la protection de l’environnement et au respect de l’autre.
Ce premier film, pilote d’une série, sera projeté dans les festivals puis dans les écoles et les communes pour servir de support à des débats.
En parallèle, elle organise des ateliers pour permettre aux enfants de s’initier à la fabrication d’images : apprendre à faire pour mieux comprendre les processus de l’image.
Pour permettre une mixité des publics, l’association multiplie les échanges avec les associations déjà bien implantées dans le Var.
Une association, TELO FILMS, est créée en janvier 2003 sur Toulon, pour permettre l’émergence et la concrétisation de tels projets sur la région.